Les Éditions de La Frémillerie |
LF |
David BOCCARA, né à Paris, est Docteur d'Etat en droit et Avocat à la Cour de Paris. Il est l'auteur de diverses contributions à la théorie du droit et de l'Etat ainsi que de nombreux articles positivistes en sciences juridiques et financières, dans la plupart des publications universitaires et professionnelles. Au contact du milieu des affaires depuis plus de vingt ans, sur tous les continents, il en a retenu que la réalité dépassait toujours la fiction. Par l'écriture, il rend compte d'un envers du décor beaucoup plus drôle et affligeant que ne le soupçonne le grand public où le rire est le remède permettant de conjurer le drame de la comédie humaine. Cette riche et secrète expérience ne pouvait que le déterminer à faire partager ce véritable spectacle. |
ISBN: 978-2-35907-015-6
Format: 13,5 x 20 cm 380 pages
Prix public: 22 € TTC |
Une organisation caritative mondialement réputée ambitionne un placement financier lucratif pour un important excédent de trésorerie. Julius Jodl est chargé de suivre personnellement le dossier. N'y comprenant pas grand chose lui même, Julius s'aperçoit graduellement qu'il n'est pas le seul dans cette situation. Pire ! Nul ne semble véritablement savoir ce dont il retourne exactement. Pourtant, l'opération financière se joue à très haut niveau. De plus, les tenants de l’affaire sont complexes et les ramifications se tissent entre divers pays. Au gré de ses voyages, avec son inséparable ami Franz, un aimable plaisantin pilotant son propre avion biplace, Julius éprouve de plus en plus le pressentiment que le dossier ne repose que sur une vaste fumisterie.
Ce roman sanctifie l’ironie et la moquerie qui siéent pour conjurer le tragique de la condition humaine si loufoque par son inanité. Il revient au rire d’occuper la place centrale qu’il mérite car l’amusement, a priori si futile, correspond à l’unique posture de l’être qui fût digne ; sans lequel la médiocrité humaine est à désespérer.
"Seul le sage déchire de son rire les rideaux épais de l'être". Isaac Babel, Cavalerie rouge |
« Quand les affaires normales ennuient, les plus farfelues, pour divertissantes qu’elles soient, n’engendreraient que le dépit si elles ne présupposaient pas la présence, nécessaire à l’échec, d’intervenants fatalement tarés qui s’ignorent, tout en se prenant pour des grossiums. »
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